L'aquaculture est-elle durable ?

Dans le monde, nous sommes actuellement 7,5 milliards et serons 9,5 milliards en 2050. Cela signifie que 2 milliards de bouches supplémentaires devront être nourries et ce, proportionnellement à la prospérité croissante. De plus, les prévisions relatives au doublement de la production agricole mondiale d'ici la moitié du siècle rendent la sécurité alimentaire et des nutriments l'un des défis les plus difficiles que nous rencontrons aujourd'hui.

En tant que génératrice de protéines la plus efficiente au monde, l'aquaculture est l'un des secteurs alimentaires de croissance à long terme les plus importants. Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'aquaculture continue de croître plus rapidement qu'aucun autre secteur alimentaire et d'ici 2020, il est prévu qu'elle fournira 60 % des poissons disponibles pour la consommation humaine. La production mondiale devrait atteindre 109 millions de tonnes à cette date, représentant une augmentation de 37 % par rapport aux niveaux actuels (source : The State of World Aquaculture and Fisheries).

L'aquaculture est capable de produire de larges volumes de produits de la mer de grande qualité, sains et traçables. En comparaison avec l'élevage animal terrestre, l'aquaculture a une empreinte carbone et un indice de conversion (FCR) faibles. Elle possède également une rétention en protéines et en énergie ainsi qu'un rendement comestible à la récolte élevés par rapport à d'autres protéines. Il s'agit donc d'un modèle solide à partir duquel d'autres protéines pourront être produites à l'avenir.

En plus de contrôler l'utilisation efficiente de nutriments spécifiques, la combinaison d'aliments à spécifications élevées et l'application d'un nourrissage optimal a facilité la baisse constante des indices de conversion (IC). Un meilleur IC a un impact direct sur l'environnement d'élevage et la qualité de l'eau grâce à la diminution d'aliments non consommés. Une amélioration du contrôle du système d'élevage dans son ensemble (aliment, qualité de l'eau, aliment non consommé, statut sanitaire des animaux...) permet aux éleveurs de poissons et de crevettes de maintenir des niveaux de production plus efficients tout en diminuant leur impact sur l'environnement. C'est une approche idéale pour augmenter les volumes aquacoles futurs de manière durable.

Pour faciliter encore plus une aquaculture durable et être à la hauteur de nos responsabilités et de nos ambitions, Skretting adhère à la vision et aux actions de son programme mondial de durabilité, Nuterra. Ce dernier est par ailleurs aligné sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies qui définissent les priorités mondiales en termes de durabilité et cherchent à mobiliser les efforts autour d'un ensemble commun d'objectifs.

FAQs

Pourquoi choisir l'élevage plutôt que le poisson sauvage ?
Est-il sain de consommer des poissons et des crevettes d'aquaculture ?
Les aliments pour saumons et truites contiennent-ils des colorants ?
Quels sont les ingrédients utilisés dans les aliments Skretting ?
Les matières premières que Skretting utilise dans ses aliments pour animaux proviennent-elles de sources responsables ?
Les aliments contiennent-ils des hormones de croissance ou des antibiotiques ?
Les principes de l'économie circulaire sont-ils appliqués aux aliments aquacoles ?
L'aquaculture est-elle durable ?
L'aquaculture est-elle contrôlée ?
Pourquoi l’aquaculture est-elle importante ?
Quelle quantité de poissons sauvages est nécessaire pour nourrir un poisson d'aquaculture ?
Les aliments Skretting sont-ils durables ?
Est-il sain de consommer des poissons et des crevettes d'aquaculture ?
Comment Skretting contribue-t-elle aux besoins d’une population mondiale en pleine croissance ?
Un seul aliment est-il suffisant pour tous les poissons ?
Quelle quantité d’aliment est nécessaire pour élever un poisson ?